"Là où on s'aime, il ne fait jamais nuit."

mercredi 11 novembre 2009

Et je m'en vais, clopin, clopant...


Une brise glacée sur le visage puis une bourrasque dans le coup. La fraicheur d'un été terminé et d'une saison où le temps semble se suspendre. La routine des années, qui fait oublier qu'en un instant tout peut toujours basculer. Songer à la prochaine fois, ou au prochain toujours, pour se dire que plus tard on réalisera ces rêves qu'on faisait tous les soirs pour s'évader. J'ai toujours en moi les souvenirs d'hivers magiques et froids, cette période de l'année où un enfant ne s'arrête jamais de rêver. Puis aujourd'hui..plus rien, plus d'envie, plus d'espérance, plus de magie. La réalité, pire ennemie  de l'enfance, que l'on menait tous avec joie et naïveté. Les jours qui défilaient à 100 à l'heure, du temps où l'on ne voyait que les genoux des gens, et les sacs des passants. C'est drôle comme le temps passe vite. Je ne me rend même plus compte.. Tous change, puis tout dérange. Je continu à m'imaginer, et je continuerai. Par peur de terminer dans la banalité.
WILD ROAD

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