"Là où on s'aime, il ne fait jamais nuit."

lundi 26 juillet 2010

If only you have treated me like no other.

Si on doute on a peur. On hésite, on chancelle, on trébuche. Si on doute on ne sait plus rien, on n'est plus sur, on perd tout ses moyens. Si on doute on n'arrive plus à rien.


jeudi 27 mai 2010

Tant d'ivresses, tant de nuits, de chansons, de photos, de fous rires.


Je voudrais revenir à nos dix ans, qu'on parle des mêmes choses qu'il a 7 ans. C'est à dire des journées qu'on avait passée sans se voir, des films que l'on avait vu, des garçons qui nous avait plu, des musiques qui nous avaient ému, des paroles que l'on avait entendu. Les gens parlaient, et nous on se moquait, on s'en moquait. Allongées dans l'herbe, assaillies bécotées par toutes sortes de bestioles, nous nous moquions de nous même en attrapant des fous rires et des coups de soleil. Moi j'en attrapai, toi non tu bronzais, tu bronzais toujours, et je restais blanche, peut être une des seules différences. Je prenais plaisir à taquiner, loin des soucis de la vie que nous menons aujourd'hui, je riais, et toi aussi. Oui c'était une autre enfance, nos dernières heures d'innocence.

Des fous rires, des fous rires... Et tant de bêtises.

jeudi 11 février 2010


Oh oui, on se casse comme tu dis..on dégage, on se barre, on prend l'air. Respirer..il était temps. S'ennivrer d'éphémère, se défoncer à l'adrénaline et à la nicotine. Se prendre des bouffées d'ailleurs, des claques d'autre part en plein poire. S'éclater, s'émerveiller, s'égosiller, se surpasser. On s'en va rêver. On s'en va autrement, pour revenir différemment. Oh oui, on se casse comme tu dis..on dégage, on se barre, on prend l'air. Toi et moi, moi et toi, pour ne pas changer, ce nous qui me fait trépasser. Je compte sur toi, oui tu peux compter sur moi, oui on va s'en mettre plein le coeur, plein les poumons, plein les yeux. Attention on est deux, on se casse, on dégage, on se barre. Oui on prend l'air. 
Mathilde.

samedi 30 janvier 2010

Ils nous enlassent, puis on se mêle. Puis on se lasse...

Opressée. Comme si tout ça ne voulait plus rien dire, comme si tout ça ne rimait plus à rien. Absynthe ennivrante, boisson faite d'orgueil et de passion, poison ignorant la compassion, devenue l'indéfectible source de chaque rime, de chaque mot. Une impression continuelle de défi, de me battre contre l'ennui, contre l'oubli. Comme s'ils étaient collés, j'étouffe. Le besoin de trouver autre chose, qui me fasse rêver ou pire, qui me fasse aimer. Lueur d'espoir à la lueur de ses yeux, je m'accroche à l'absurde en parlant pour nous deux. Je profite naïvement de ces tristes moments. Nostalgie à demi consentie, je me balance tendrement, tout aussi naïvement, en essayant toujours d'un peu plus me pencher du côté du bonheur, en essayant d'atteindre de plus près cette douce senteur. "Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon coeur d'une langueur monotone", étendue sous les cieux, j'essaye de savoir comment dignement recevoir ce que la vie me donne. Comment se lamenter quand on a rien de concret à envier ?...
Vertiges éthyliques.