"Là où on s'aime, il ne fait jamais nuit."

samedi 30 janvier 2010

Ils nous enlassent, puis on se mêle. Puis on se lasse...

Opressée. Comme si tout ça ne voulait plus rien dire, comme si tout ça ne rimait plus à rien. Absynthe ennivrante, boisson faite d'orgueil et de passion, poison ignorant la compassion, devenue l'indéfectible source de chaque rime, de chaque mot. Une impression continuelle de défi, de me battre contre l'ennui, contre l'oubli. Comme s'ils étaient collés, j'étouffe. Le besoin de trouver autre chose, qui me fasse rêver ou pire, qui me fasse aimer. Lueur d'espoir à la lueur de ses yeux, je m'accroche à l'absurde en parlant pour nous deux. Je profite naïvement de ces tristes moments. Nostalgie à demi consentie, je me balance tendrement, tout aussi naïvement, en essayant toujours d'un peu plus me pencher du côté du bonheur, en essayant d'atteindre de plus près cette douce senteur. "Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon coeur d'une langueur monotone", étendue sous les cieux, j'essaye de savoir comment dignement recevoir ce que la vie me donne. Comment se lamenter quand on a rien de concret à envier ?...
Vertiges éthyliques.