Tu parles pour rien petite, tu parles pour rien... Personne ne t'écoutes de toute façon petite, tu sais, ils y connaissent rien.. Moi je t'entend oui, mais qu'est ce que tu veux que je te réponde ? Je n'en suis que trop navré ma petite, je n'en suis que trop désolé... Mais j'entends, j'entends que tu continus de parler, je crois même que tu te mets à crier. J'aimerais bien te consoler petite, oui te conseiller d'arrêter mais comme tu sais... Puis là d'un coup, tu plonges ton regard dans le mien, fixement, tendrement, et je me rend compte, oh ça oui je me rend compte, t'es finalement pas si petite, et c'est bien toi qui a raison, faut jamais se taire dans ce monde de cons, on en perdrait la raison. Moi qui pensait ne rien rater. Oui c'est ça maintenant que je te dirais, si seulement je n'étais pas muet.
Padam, padam, padam.
Que celle qui n'a jamais rêver d'ailleurs se dénonce.
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